Il faut comprendre dès le départ que nous sommes lésés en ce qui concerne les informations essentielles de ces peuples d’Amérique centrale et d’Amérique du sud. En effet, la coalition portugo-espagnole appuyée par la religion chrétienne a effacé presque tout ce qui aurait pu aujourd’hui nous faire connaître les origines exactes de ces hommes ainsi que leur technologie fort avancée.
Les miettes laissées par les conquistadors et le clergé nous permettent seulement de supposer et d’extrapoler.
Version officielle
Selon les scientifiques, les peuples qui se sont « installés » sur les terres allant du Mexique actuel à la pointe de l’Amérique du sud (Terre de feu), seraient arrivés par le détroit de Béring en provenance de l’Europe de l’est et de l’Asie. Cette époque correspondrait avec la dernière glaciation, celle de Würm dont le maximum a été atteint il y a environ 20.000 ans. Cette glaciation a eu pour effet de faire baisser le niveau des mers et des océans de près de 100 mètres. Le détroit de Béring aurait été fermé par deux fois.
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Glaciation du détroit de Béring
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Il est annoncé dans le : science presse du Québec daté du 08 Septembre 2003 que les premiers immigrants sur cette partie de la planète auraient franchi le détroit de Béring alors pris par les glaces il y a 13.000 ans ou 25.000 ans. Toujours d’après la même source, après la découverte d’une trentaine de crânes, les paléontologues ont situé cette immigration en provenance d’Asie du sud.
Ma réflexion
Si je comprends bien les scientifiques, pendant la dernière période glacière, des hommes venant de l’Asie du sud, auraient sous un climat glacial parcouru des milliers de kilomètres dans la neige, la glace, le vent et sous des températures polaires, s’abritant où ? Se nourrissant de quoi ? Pensant aller où ? Ces hommes ayant à leur suite, femmes, enfants, malades, vieillards etc. !!
Je pose la question : ceci est-il croyable ??
Je pense sincèrement que la datation proposée ne repose sur aucune base solide. Si ce chemin via le détroit de Béring a pu se faire c’est à une époque plus clémente, avec un climat plus doux mais avec le détroit de Béring ouvert à la mer. Ces hommes devaient donc connaître la navigation. Cette réflexion amène à repenser les dates et les rapprocher de nous dans une première hypothèse et dans la seconde, celle qui me parait la plus vraisemblable, coïnciderait avec l’apparition de l’espèce humaine, non pas en un point géographique donné, mais en plusieurs points de la terre comme par exemple, les bactéries qui sont apparues en même temps sur toute la surface du globe.
De là, il est facile de remonter à l’époque du continent unique : Gondwana/Pangée.
L’homme tel que nous sommes aurait pu avoir vu le jour il y a plus de 200 millions d’années. Certains vont dire : quelles traces avons-nous ? Il est vrai que les traces sont minces et même inexistantes. Pour le grand malheur de la population terrienne, notre planète a été continuellement et aujourd’hui encore, malmenée par des évènements extraterrestres (chutes de météorites) ou terrestres (éruptions volcaniques, séismes etc.) qui ont contribué à la disparition presque complète de certaines espèces. Tous ces évènements ont contribué à la disparition des preuves car elles ont été soit englouties soit recouvertes par plusieurs centaines de mètres de roches et de lave.
Mon hypothèse serait que la vie humaine aurait pu voir le jour sur le méga continent qu’a été la Pangée. Rappelons que la Pangée s’étendait du pôle nord au pôle sud et que la ligne équatoriale de ce continent correspond à peu de chose près aux emplacements de temples, citées et monuments où la science ne sait pas ou ne veut pas donner d’âge.
Comme on peut le constater sur l’image ci-dessus, il est plus facile d’aller de la côte est à la côte ouest avec un climat chaud à tempéré où la nourriture abonde, qu’à pieds en passant par le pôle nord il y a 15.000 ans sans nourriture et avec des températures largement en dessous de zéro.
Plusieurs civilisations ont pu se développer tout au long de cette ligne équatoriale dont celles que nous nommerons Précolombiennes. Les déplacements ont pu se faire ‘facilement’ car les deux seuls remparts naturels se trouvent au nord avec les Appalaches et les monts Oural. Il faut quand même savoir que la chaîne Andine n’a commencé à se former que vers le Crétacé supérieur (- 80 Ma) pour atteindre son développement maximum à partir de la fin de l’Eocène moyen (- 40 Ma).
Ces dates sont très importantes car elles expliquent pourquoi on retrouve des fossiles marins dans le lac Titicaca (3.800m d’altitude) ainsi que des quais au bord de la ville de Tiahuanaco, ville située au dessus de ce lac. Une civilisation intelligente a donc existée avant la poussée tectonique qui a créé la cordillère des Andes.
Que nous reste-t-il de cette époque ? Des temples et des villes en ruines où tout le monde se demande comment les hommes ont pu transporter ces pierres pesant chacune plusieurs dizaines de tonnes et parfaitement taillées comme celles retrouvées à CUZCO et à MACHU PICCHU.
Dans le contexte actuel, il est impossible de monter des masses telles que celles-ci-dessus avec le relief existant. Des équipes d’archéologues aidés par une main d’œuvre locale ont abandonné l’expédition en disant que l’acheminement de telles pierres n’était pas possible.
Donc, si le relief du sol est presque inexistant, tout devient possible ! Il faut se rendre à l’évidence, ces monuments viennent d’un autre âge.
Les premiers occupants de cette région avaient une connaissance parfaite de l’astronomie, de la climatologie, de l’architecture, de la médecine etc. Leur disparition presque totale a surement été causée par la chute d’une météorite de 10 km de diamètre sur la presqu’ile du Yucatan il y a 65 Ma.
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Cratère du Yucatan (vue satellite)
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Malgré ce cataclysme de fin du monde, une petite poignée d’hommes et de femmes ont pu survivre et perpétrer tant bien que mal les traditions. Une catastrophe comme celle-ci a malheureusement anéanti des milliers d’années de civilisation ne conservant que quelques bribes de savoir et de technologie. Ce qui est resté le plus présent dans les mémoires ce sont les souvenirs religieux. Dans les moments les plus tragiques de sa vie, l’homme, et c’est là sa particularité, s’est toujours tourné vers son ou ses dieux afin d’avoir une explication des évènements.
Au moment de l’impact de la météorite, beaucoup de villes et de temples ont totalement disparu, d’autres ont été transformés en ruines et rares sont ceux qui ont résisté à l’apocalypse. Ceux-ci nous ont fourni quelques pistes sur la recherche des origines de ces peuples qui ont occupé cet espace compris entre l’Amérique centrale et l’Amérique du sud.
Aujourd’hui, on peut considérer que cette population était multiraciale et je m’explique :
Quelle est la meilleure façon de savoir à quoi ressemblaient ces hommes ? C’est simple, il suffit de regarder les sculptures et les dessins représentant leurs dieux. Dans toutes les religions, Dieu a créé l’homme à son image donc logiquement, l’homme ressemble physiquement à Dieu.
Lorsque nous regardons les statues représentant ces dieux, nous nous trouvons face à au moins trois races différentes.
1- Race Caucasienne. Il est dit dans les anciens écrits que le dieu VIRACOCHA était grand, de peau blanche et barbu.
2- Race Africaine. Les têtes Olmèques retrouvées à LA VENTA au Mexique prouvent la migration à une époque très reculée d’un peuple originaire d’Afrique.
3- Race Asiatique. On retrouve dans ce joueur de balle les traits caractéristiques d’origine asiatique.
Une chose est certaine, au fil des siècles, le métissage a joué un grand rôle. Quand les Espagnols et les Portugais sont arrivés en Amérique centrale et en Amérique du sud, ils se sont retrouvés face à des peuples ayant majoritairement l’apparence indo-européenne comme le prouvent les dessins et les peintures de l’époque.
Voici à quoi ressemblait Moctezuma dernier roi Aztèque
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